La course à pied est bien plus qu’un simple exercice physique ; c’est une passion, un mode de vie pour beaucoup d’entre nous. Pourtant, il arrive que la douleur s’invite lors de nos sorties. Face à elle, une question cruciale se pose : doit-on courir malgré la douleur ou marquer une pause ?
Ma récente expérience au Marathon de Chicago fait clairement référence à cet article, puisque j’ai couru plus de 4 heures avec des douleurs abdominables, qui ne m’ont clairement pas aidées.
Il est essentiel de faire la différence entre une simple gêne passagère et une douleur qui pourrait indiquer une blessure sérieuse. Une légère raideur ou courbature peut être normale après un effort intense. En revanche, une douleur aiguë, persistante ou qui s’aggrave avec le temps mérite toute notre attention.
Écouter son corps pour mieux agir
Notre corps est notre meilleur allié ; il nous envoie des signaux qu’il est important de ne pas ignorer. Si la douleur modifie votre façon de courir, vous oblige à boiter ou à adopter une posture inhabituelle, il est sage de ralentir ou de s’arrêter.
Ignorer ces signes peut non seulement aggraver la situation, mais aussi prolonger le temps de récupération nécessaire.
Avec le temps, j’ai appris à écouter mon corps et faire de très longues poses pour pouvoir recourir. S’obstiner n’est jamais la meilleure solution.
Les risques de continuer malgré la douleur
Persister à courir en dépit d’une douleur peut transformer une simple inflammation en une blessure chronique. Cela peut entraîner des interruptions prolongées de l’entraînement, voire des complications à long terme.
Le repos et une prise en charge appropriée sont souvent les meilleurs remèdes pour une récupération efficace. Quand vous en aurez pris conscience, ce ne sera que bénéfique pour vous.
Consulter un professionnel de santé
Si la douleur persiste malgré le repos, ou si elle est associée à un gonflement, une rougeur ou une chaleur anormale, il est important de consulter un médecin ou un kinésithérapeute.
Un diagnostic précis permettra de déterminer la cause exacte et de mettre en place un plan de traitement adapté. Il n’est jamais anodin de consulter un professionnel, même si tout va bien.
A titre personnel, je consulte deux fois par an. Une fois pour un « check up » général de mon état de forme, et une fois pour vérifier ma stature, mes jambes, pieds et chaussures auprès d’un podologue.
Prévenir pour mieux courir
La prévention est la clé pour éviter les douleurs liées à la course. Un échauffement adéquat, des étirements réguliers et le renforcement musculaire peuvent grandement réduire les risques de blessures.
De plus, porter des chaussures adaptées à votre type de foulée et à la surface sur laquelle vous courez est indispensable. Tout comme réaliser un roulement dans vos chaussures, selon vos sorties.
Courir est un plaisir qui doit rester intact. Savoir s’écouter et reconnaître les moments où il est préférable de s’arrêter témoigne d’une maturité sportive.
En prenant soin de votre corps, vous vous assurez de pouvoir continuer à vivre pleinement votre passion pour la course à pied. Même si parfois, s’arrêter est tellement frustrant.