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Courir mon premier marathon a été une aventure mémorable, remplie de défis inattendus et d’émotions intenses. C’était à Paris, il y a déjà quelques années.

Cette expérience m’a offert de précieuses leçons que je souhaite partager, et il y a certainement des choses que je ferais autrement si c’était à refaire.

Depuis, de l’eau à couler sous les ponts, mais le premier marathon reste généralement dans la mémoire, comme une référence, un exploit tant difficile à aborder.

La préparation, un élément essentiel

Je me suis rendu compte que sous-estimer la phase de préparation était une erreur majeure. J’avais suivi un plan d’entraînement, mais pas assez rigoureux ni adapté à mon niveau.

La prochaine fois, je m’engagerais dans un programme plus structuré, incluant des séances de longue distance, de vitesse et de récupération, pour être pleinement prêt le jour J.

Aussi, je me suis inscrit trop vite à cette course, je pense que j’aurais du attendre un an de plus et participer à des semi-marathons et des 10 kilomètres.

Choisir le bon équipement

Le jour de la course, j’ai porté des chaussures que je n’avais pas assez portées, pensant qu’elles amélioreraient mes performances. Malheureusement, cela m’a valu des ampoules dès le 15e kilomètre. J’ai appris qu’il est crucial de tester son équipement à l’avance pour éviter ce genre de désagréments.

Désormais, je m’assure que tout mon matériel est éprouvé et confortable.

Gérer son rythme et son énergie

Emporté par l’euphorie du départ, je suis parti trop vite, ce qui m’a épuisé avant la fin. Surtout que pour le Marathon de Paris, le départ sur les Champs-Elysées est en descente. La rue de Rivoli qui arrive juste après paraît – déjà – interminable.

J’ai compris l’importance de maintenir un rythme adapté à mes capacités, en restant à l’écoute de mon corps. La gestion de l’énergie est fondamentale pour tenir la distance et profiter pleinement de la course.

Ne pas négliger la nutrition et l’hydratation

J’avais minimisé l’impact de la nutrition sur mes performances. Sans une alimentation appropriée avant et pendant la course, j’ai ressenti une baisse d’énergie significative. À l’avenir, je planifierais soigneusement mes apports nutritionnels et m’assurerais de m’hydrater régulièrement pour soutenir mon effort.

C’est ce qu’un marathon doit savoir.

L’importance du soutien moral

Le soutien de la famille, des amis et même des inconnus sur le parcours a été inestimable. Leur présence m’a donné le courage de continuer lorsque la fatigue se faisait sentir. Impliquer ses proches dans cette aventure apporte une motivation supplémentaire qui peut faire toute la différence.

Partir seul sur une course, le temps d’un week-end par exemple, est à éviter pour un premier marathon. Je me souviendrais toujours du visage de mes proches au 11e kilomètres, puis un peu plus loin au 30e. Cela m’a donné toute la motivation nécessaire tout au long de la course.


Ce premier marathon m’a enseigné bien plus que je ne l’aurais imaginé. Il m’a montré mes forces, mes faiblesses et les domaines où je peux m’améliorer.

Si je devais le refaire, j’aborderais la préparation, l’équipement, la gestion de l’effort et la nutrition avec plus de sérieux. Mais au-delà des erreurs, cette expérience a renforcé ma passion pour la course à pied et m’a donné envie de relever de nouveaux défis.